jeudi 17 octobre 2024

5 méditations pour rester debout dans le monde

Bonjour,

Depuis 2013, je médite quotidiennement. Fraîchement diplômé professeur de yoga en mars 2013 après un séjour de 4 semaines à l'ashram Sivananda au Kérala en Inde, j'ai décidé de méditer chaque jour 5 à 10 minutes. Le message que j'ai compris et que je relaye, c'est plutôt la régularité que se donner un objectif parfois difficilement atteignable de durée. Ce qui peut aussi se résumer ainsi: plutôt la robustesse que la performance!

Cette année, mes coachings me mettent en contact de nombreux clients et clientes au bord de l'explosion. Parfois aussi, je les rencontre et les coache après l'explosion, i.e. souvent après un burnout. Je suis aussi traversé personnellement par un sujet violent depuis mars 2023 qui me demande une régulation toute particulière et cela jusqu'en juin 2025 au moins. Merci l'univers :-)

Mes études de yoga m'ont montré une chose importante. Depuis 12 ans, mes lectures sur le sujet de la gestion du stress n'ont fait que confirmer cela: 

POUR REGULER LE STRESS, 

POINT DE SALUT 

SANS DES EXERCICES 

DE RESPIRATION CONSCIENTE

En effet, nous avons 11 systèmes dans le corps et nous avons la main sur un seul, du pouvoir sur un seul: le système respiratoire.

Vous trouverez ci-dessous des méditations sur l'application que je trouve la plus complète de celles que je connais: INSIGHT TIMER.

  • 8 minutes respirer en pleine conscience Merci le souffle
  • 18 minutes méditation de la montagne (lien youtube) Montagne
  • 6 minutes en musique avec Gilberto Gil Aqui e agora
  • 14 minutes de libération émotionnelle Libéré.e
  • 10 minutes méditation du matin (lien youtube) Le matin

Belle écoute!

Cyril

jeudi 26 septembre 2024

La détox digitale, reprendre la main sur l'info dont on a (vraiment) besoin!

Cet été, j'ai fait un break. J'aurais pu prendre mon PC et continuer de coacher à distance mais je sentais qu'il me fallait un ralentissement, une réelle déconnexion. Alors j'ai fermé mon bureau pour 7 semaines et je suis parti pour 50 jours de yoga à Bali: j'ai expérimenté une fois de plus un vide relatif après 2 semaines de décompression et les bénéfices multiples d'une certaine forme de ralentissement. Le principal et non des moindres est l'observation du monde, du vivant et l'émergence d'idées créatives. Comme dans la nature, il faut à l'Homme créer le vide pour féconder et j'en avais bien besoin. La déconnexion est donc ô combien utile professionnellement notamment si, comme moi, on est son propre chef avec la responsabilité d'imaginer l'avenir!

J'ai voulu prendre soin de moi pour mon retour à la ville et au bureau. J'ai donc, comme souvent imaginé une détox digitale (ce n'est pas la première mais celle-ci va un peu plus loin que les précédentes. Elle est toujours limitée dans le temps, là jusqu'au 10.01.2025) comme suit:

- j'ai supprimé Facebook et Instagram de mon smartphone (je ne parle pas des notifications car hormis Whatsapp pour les individus - les groupes sont off - elles sont déjà off)

- j'ai remplacé Google Search par le moteur Qwant, "le moteur de recherche dont vous êtes l'utilisateur, pas le produit" pour éviter de me retrouver à cliquer sur des liens que l'outil me poussait et à me demander souvent au bout de 10 minutes ce que je cherchais sur Google

- j'ai supprimé l'application LinkedIn pour éviter toute tentation. J'ai juste une alerte agenda hedbo qui m'invite à y aller peut-être 30 minutes par semaine pour y être "actif".

- j'avais pris un abonnement pour 2 ans à El Pais mi-août car il y avait une promo intéressante. Une amie me parle aussi du Courrier International. Je vais creuser mais ma plus grande décision moi qui aime tant lire le journal au café est de ne plus suivre l'actualité française. Je me rappelle de ma première lecture du livre de Timothy Ferriss en 2007: il parlait déjà d'Info detox et du fait que nos échanges avec les humains, unr rapide coup d'oeil sur les titres en passant près d'un kiosque à journaux suffisait à être tenu informé. Comme il a raison et que de temps gagné et d'émotions négatives épargnées à s'offrir ainsi une info detox.

Je garde un suivi sur mes sujets de passions comme le théatre, les expos etc. qui ne nourrissent que la joie. Pourquoi El Pais me rétorquera-t-on? Bueno je regarde surtout quelques rubriques choisies (Educacion / Salud / Cultura) et - cet avis n'engage que moi - la gestion politique de l'Espagne me donne du baume au coeur là où, dans mon pays, j'ai tellement honte du manque de soin du bien commun de nos politiques. J'ai compris qu'il me fallait m'en protéger.

Pour le reste, j'ai des alertes agenda pour des checks réguliers sur des sites, etc. Je veux du pull (tirer, aller chercher l'info que je souhaite) dans ma vie et arrêter avec les pushs intempestifs non désirés. Je veux reprendre la main sur l'info dont j'ai (vraiment) besoin. C'est une question de santé mentale. Je prends le pari qu'on en entendra de plus en plus parler.

Et vous, avez-vous décidé aussi de mesures pour une détox digitale? J'aimerais vraiment avoir vos échos, vos bonnes pratiques. Merci d'avance.


mercredi 26 juin 2024

Le juste prix d'un freelance

Depuis quelques semaines cela fait 12 ans que je suis freelance et le sujet dont je vais vous parler aujourd'hui - le prix de mes prestations - est certainement le plus sensible avec celui de la bureaucratie qu'il m'est donné d'affronter. Après tout, une amie me dit souvent "on  ne comprend que ce qu'on vit" alors peut-être que toi salarié.e, tu ne sais pas la réalité d'un freelance. Mais la vie chère, l'inflation, etc. tout ce qui fait partie de ton quotidien de salarié.e eh bien, sache que le freelance il vit cette même réalité :-) Ton salaire augmente, non? Donc pourquoi pas mon taux jour ou taux horaire à moi freelance aussi?

De mémoire de salarié, ces 2 sujets ne m'ont jamais causé de souci majeur. Il m'a toujours semblé logique d'être assertif sur ma rém et ses à-côtés en tant que salarié et surtout je n'avais au final qu'une personne à actionner. Là où aujourd'hui j'ai une quinzaine de clients "entreprise" dont certains depuis 12 ans justement. Quant à la bureaucratie, elle était light sur la question financière, et finalement sur les réunions et autres sujets d'efficacité, j'ai toujours su tirer mon épingle du jeu. Pas étonnant donc que j'ai participé à la Guiding Team "Killing Bureaucracy" à la Société Générale, pour laquelle nous avons gagné un prix de l'innovation remis par le Comex de la banque.

Le sujet du prix - j'ai aussi eu à accompagner certains clients individuels dessus, des entrepreneurs comme moi -, il est clair qu'il embarque beaucoup de choses, reconnues ainsi ou pas :

- un niveau d'expertise

- un niveau d'expérience, mesuré en années

- un niveau de certification, de diplôme

- un niveau de marché 

- une valeur personnelle

- une prise en considération de la catégorie de client (e.g. une entreprise du CAC40 vs une petite association qui a objectivement peu de moyens et fonctionne avec beaucoup de bénévoles, secteur privé / secteur public)

- un positionnement dans une chaîne de valeur (e.g. je travaille pour quelqu'un qui vend mes services au client final et donc il va y avoir 2 niveaux de prix - ce que l'intermédiaire facture et )

- un niveau de volume de la demande client (qui peut, si il est important, justifier parfois un rabais de volume)

- Etc.

Il va s'agir, à chaque fois, dans ce qu'on appelle communément une négociation (client - fournisseur):

1. d'être au maximum informé sur les règles pour tirer au mieux son épingle du jeu :-) Cela se fait comme pour un salarié en activant une démarche réseau et en échangeant avec d'autres professionnels. Avant la négociation, il faut donc définir le niveau souhaité ainsi que le niveau en dessous duquel il ne sera pas question d'accepter le contrat.

2. d'informer le prospect - ou client si il s'agit d'une rénégociation - du niveau de prix souhaité tout en donnant toutes les infos que l'on jugera utiles. Il ne s'agit jamais de se justifier en terme de posture mais juste d'informer.

3. de discuter pour aboutir à un accord satisfaisant pour les parties en présence... ou pas.

*****

J'en profite pour partager ci-dessous quelques expériences que j'ai pu avoir en tant qu'indépendant, sans jugement, juste qui sait pour générer d'autres partages, des commentaires:

- lors du 1er congrès "Future of work" à Paris, je lançais un sujet dans le cadre d'un forum ouvert avec comme titre: #fairfeeforfreelances

- un client avec qui je travaille depuis 7 ans et à qui je me permets de demander une augmentation de mon taux jour de 14,3% et qui ne répond pas. Finalement, 3 mois après, en début d'année, nous sommes 5 à recevoir un courrier qui nous informe de la diminution de notre taux jour de 14,3% dans la nouvelle convention. Nous serons au moins 2 à réagir individuellement et à obtenir au final le maintien d'un status quo.

- un client avec qui je travaille "Pro Bono" au démarrage de mon activité et qui ne me donnera jamais la contrepartie annoncée du Pro Bono. Je choisis d'arrêter de travailler avec.

- un client, société de bourse, qui me dit au tout début de mon activité que je ne suis pas cher. Et là je me dis "jamais, plus jamais on ne me dira cela". Eh oui, certains clients ont de l'argent!

- un client pour qui nous travaillons à plusieurs, qui est très content de nous et que l'on voit augmenter d'autres intervenants... mais pas nous. J'insiste auprès du "lead contact" dans le groupe pour demander une augmentation mais je ne suis pas entendu. Je choisis au final pour le plaisir de ce collectif de lâcher prise sur le sujet et d'en rester au plaisir de transmettre vis à vis de ce public et de me nourrir du collectif.

Et vous autres indépendant.e.s, avec eu des expériences que vous souhaitez partager?





dimanche 16 juin 2024

De l'usage de l'IA générative pour trouver des idées de jobs, d'activités pro à exercer

Bonjour,

Cela fait 3 mois que je donne systématiquement à mes clients en Bilan de Compétences ou Coaching Carrière l'astuce suivante que je me suis appliquée à moi-même courant Avril. Il s'agit d'utiliser quelques outils d'Intelligence Artificielle générative poour trouver des idées de jobs ou d'activités professionnelles à exercer. 

J'ai souhaité aujourd'hui le partager avec vous. Voici donc le processus:

- rassembler dans un fichier texte l'ensemble des données sur vous (dans un Bilan, issues de la partie Introspection ou Clarification)

- lancer en parallèle les 3 outils d'IA générative suivants:

Copilot

ChatGPT

Gemini


- mettre un premier prompt par exemple comme suis: Je m'appelle XXX, j'ai YY ans et voici un certain nombre de données sur moi. Je te demande d'être mon Consultant Carrière et de me proposer des jobs ou des activités professionnelles que je peux faire. Tu me donneras aussi des noms d'entreprises ou clients où je peux exercer.

- lancer une itération comme suit: Merci. Peux-tu ajouter des des jobs ou des activités professionnelles que je peux faire suite à une formation. Tu me donneras là-aussi comme précédemment des noms d'entreprises ou clients où je peux exercer.

Voilà. Et vous récoltez un certain nombre de pistes. Vous pourrez bien sûr lancer d'autres itérations selon vos besoins, vos intuitions, etc.

A vous de jouer!

P.S.: Je partage aussi cette vidéo - Le Bilan de Compétences selon Diane Ségard - parce que certain.e.s comme Julia de Funès pensent sûrement aussi que le coaching c'est ça ;-) alors il faut bien un peu de dérision et d'humour. Au moins Diane est humoriste et pas philosophe !


mardi 26 mars 2024

Echange entre pairs et formation continue - et vous?

 Bonjour,

Je prends enfin le temps de faire le bilan du congrès de coaches où je suis allé les 15 et 16 mars derniers près de Lille pour partager mes apprentissages.

Et vous prenez-vous ce temps d'échanges entre pairs, ce temps de vous former en continu ? Prenez-vous soin de vous ?

Donc de quoi parle-t-on ? De 2 journées du 1er congrè-s francophone ICF Synergie avec 1500 coachs venant du monde entier, 1000 dans la cité des échanges de Marcq-en-Baroeul et 500 à distance !

Un J1 historique :

·        Une introduction mémorable avec Line Gini, présidente d’ICF France et Yotis Kavopoulos, coordinateur Synergie et très vite aussi avec Syn, un robot 😊

·        L'ouverture légendaire avec Vincent Lenhardt, François Délivré et Alain Cardon, présentés comme les dinosaures du coaching.

Ces 3 là font partie des pionniers qui ont amené le coaching en France à la fin des années 70. Ils sont pour la plupart toujours en activité et dans une logique de transmission.

·        Nos Pharmacies Intérieures… plus que jamais ! avec Véranne Dury-Charbonnier

Véranne nous décrit en synthèse le cataclysme auquel nous avons à faire face avec ces multiples effondrements, ces crises dans tous les coins. Elle nous propose avec brio de réguler nos émotions pour y faire face et vivre.

Un J2 extraordinaire :

·        Une intro mémorable au féminin avec Marilyn Atkinson, Hélène Aubry Denton, Martine Volle et Nathalie Ducrot

« Nous changeons le monde une conversation à la fois » - Marilyn Atkinson

·        La 3ème voie du vivant par Olivier Hamant et Jean-Luc Pening

L’intervention la plus innovante pour moi sur le fond avec cette invitation à remplacer la performance par la robustesse et comment un coach Jean-Luc applique de concept de robustesse dans sa pratique de coach : super inspirant !

Je vous invite à voir la conférence TED d’Olivier : https://www.youtube.com/watch?v=Ql2_sO30ITY

·        La colonne vertébrale de l'identité par Vincent Lenhardt

Vincent nous invite à nous réconcilier en alignant nos différentes identités …

·        Une séquence ludique avec l'antenne ICF Nord qui proposait un prototype super d'un jeu de coaching – le jeu des métamorphoses - présenté par Bastien Carpier, co-président d’ICF Hauts de France

Au-delà de mon programme (il y avait plein d’autres conférences, ateliers et autres masterclasses dans le programme), des retrouvailles attendues et inattendues, des échanges et des rencontres en aparté, de l’inspiration, des coachings côté coach et côté client dans les ateliers, etc. : 2 jours d’amour dont je reviens boosté !



jeudi 14 mars 2024

Questionner sa vanité pour plus de clarté sur l'essentiel

 Bonjour,

Je suis à Lille aujourd'hui avant les 2 jours du congrès Synergie 2024 organisé par l'ICF (International Coaching Federation). Comme toujours, je suis allé télétravailler dans l'atrium du Palais des Beaux Arts et j'ai achevé ma séance de travail par l'admiration du beau, à savoir de quelques tableaux.

Justement une conférencière était dans une salle avec des jeunes du secondaire et elle leur parlait des vanités. Il s'agit de ce genre de peinture qui a émergé principalement aux XVIe et XVIIe siècles en Europe et qui est une représentation symbolique de la nature éphémère de la vie, de la futilité des plaisirs terrestres et de la certitude de la mort. On trouve souvent dans les vanités des objets symboliques comme des cranes, des bougies, etc.

Justement dans la salle, la conférencière s'est arrêtée sur 2 toiles: un Saint Jérôme et une Sainte Marie-Madeleine que je partage ci-dessous:



Il s'agit dans les 2 cas de figures où chacun.e renonce et se dépouille:

- Jérôme est en prière dans une attitude de pénitence. Baptisé chrétien vers l'âge de 25 ans, il renonce aux plaisirs terrestres et aux liens familiaux et choisit une vie d'ascète au service de l'étude et de la prière. 

- Marie-Madeleine, ancienne prostituée est figurée repentante. Elle dépose ses bijoux et renonce aux richesses terrestres symbole de la vanité humaine figurée par le crâne

Cela est venu me chercher sur ce que nous lâchons quand nous nous réorientons, quand nous nous reconvertissons, au fond quand nous dépouillant d'un titre (dans mon cas une litanie de "Head of" dans la banque d'investissement), quand on acte une diminution de revenus (ou pas), nous revenons peut-être à celui que nous sommes vraiment. Je le vois aussi depuis bientôt 12 ans que j'accompagne par le coaching des clients qui parfois eux aussi se dépouillent de diverses façons.

Dans une autre veine plus managériale celle-là, il en faut aussi du dépouillement à ces managers qui vont vers la "libération" de leur entreprise comme le partage si joliment Alexandre Gérard dans son récit "le patron qui ne voulait pas être chef".

Et je me dis qu'en questionnant la vanité (désir d'approbation qui se manifeste au dehors, désir de produire de l'effet selon le Littré) et en se posant la question du sens de tout cela, on peut peut-être revenir à l'essentiel... ou pas. En tout cas, poser une pensée critique là-dessus ne peut qu'être éclairant.

Chaque chemin est unique et il ne faut voir dans cet article aucun propos moralisateur, juste un partage de quelques expériences, inspirations, en toute humilité.