mercredi 23 janvier 2013

Mieux connaître ses zones d’effort et de confort est un extraordinaire levier de développement

J’aime les activités de plein air avec du monde / J’aime bouquiner 20 minutes chaque soir après le diner quand les enfants sont au lit
J’aime aller à la salle de gym et être accompagné par un coach avec lequel je peux échanger / J’aime le yoga pour le calme et le ressourcement que cela me procure
J’aime les gens qui sont capables de me parler de l’origine de leur idée, des liens qui les ont menés à une proposition /  J’aime les gens concrets qui se bornent aux faits et sont « straight to the point »
J’aime quand mon boss me dit que ma manière de gérer la réunion lui a plu /  J’aime quand mon boss se contente de me féliciter sur l’objectif atteint et me donne un feedback précis en fin de mission sur les tâches accomplies
Pourquoi j’aime telle et telle chose, moins d’autres choses ? Pourquoi la relation avec certaines personnes est si aisée, la communication avec d’autres source d’énervement, de stress ?
Il existe plusieurs moyens/outils pour découvrir cela. J’ai choisi aujourd’hui de vous parler de l’un d’entre eux - le MBTI - auquel je crois pour l’avoir expérimenté en tant que manager, ami, aimant avant de me certifier pour le partager et en faire un des outils au service de mon coaching, de mes clients coachés.
Qu’est-ce que le MBTI ?
Le MBTI (Myers Briggs Type Indicator) est un questionnaire et non un test. Basé sur les travaux de Carl Jung, psychiatre suisse (Psychological types, 1921), il fait partie des modèles de type de personnalité. Il ne nous dit pas si nous faisons les choses bien ou pas (ce que font beaucoup de modèles de traits où l’on mesure l’intensité sur une dimension). Il nous donne simplement nos préférences comportementales sur 4 dimensions. Il nous aide à nous positionner sur ces 4 processus qui interviennent dans notre vie quotidienne :
-          Où je puise et d'où je tire mon énergie? (E/I)
-          Comment je capte l'info, à quelle info je fais confiance? (N/S)
-          Comment je prends mes décisions? (T/F)
-          Quel est mon mode de vie? (J/P)
Utilisé dans un groupe, il permet aux personnes de prendre conscience des différences. Le MBTI est  sur ce sujet un des rares outils à voir les différences de manière positive.
Né en 1962, il a déjà donné lieu à plus de 4000 études scientifiques. Il est aujourd’hui administré auprès de 2 millions de professionnels chaque année.
Le MBTI est un outil de développement au service de l’individu. Il est par contre déontologiquement interdit de l’utiliser dans le cadre de processus de recrutement. Comme toute personne certifiée, je suis donc habilité à l’administrer dans un cadre de développement.
A quoi il me sert ? En quoi il peut vous servir ?
En tant que consultant, que fils, que parrain, qu’ami, qu’aimant
Personnellement je l’ai passé 3 fois en 15 ans de vie professionnelle – 1 fois dans une formation de management et 2 fois dans des séminaires de management.
Il m’a permis de mieux me connaître de manière simple et rapide : j’ai pu accéder en demi-journée à mes modes d’action, j’ai pris conscience de mes fonctionnements innés, de mes zones de facilité et de mes zones d’effort : j’avais tout d’un coup une vision claire de mes talents et conscience que certaines situations m’étaient difficiles du fait d’une préférence comportementale à l’œuvre : je n’étais pas mauvais dans telle chose mais disposant de moins de facilité, j’étais dans une zone d’effort. En tant que manager, je voyais plus clair sur mes atouts. Connaissant aussi le type de mes N-1, je pouvais aussi mieux gérer les talents en distribuant les tâches plus selon les préférences de chacun. Au final, je gérais avec plus de plaisir et créais plus d’harmonie autour de moi.
Dans un autre contexte, vis-à-vis de personnes avec lesquelles j’étais en interaction de manière assez  abrasive, cela m’a permis de prendre conscience de différences à l’œuvre, j’ai fait preuve alors de plus d’écoute et de plus d’adaptation vis-à-vis de celles-ci, notamment dans certaines situations à enjeu.
A un niveau plus personnel, il me permet de mieux cerner les besoins de l’autre et j’espère de mieux y répondre.
Au-delà de la connaissance de mon type, la connaissance récente de la dynamique de ce dernier (à savoir des fonctions du type, ce qui se fait dans une 2ème séance de coaching – séance d’approfondissement) me permet notamment de mieux gérer les situations de communication, les situations conflictuelles, de stress, etc.
Enfin, du fait des études que je mentionnais, il est connu que certains types de personnalité sont plus représentés dans certaines professions. Je me souviens d’une formatrice qui nous disait il y a 3 ans: « si j’avais su plus tôt quel était mon type - INFJ – j’aurais su que je ne m’épanouirais pas dans le développement informatique ». Cela  doit rester pour moi une indication à prendre en considération ou pas. Dans mon cas, cela valide mon évolution de carrière.
En tant que coach, je l’utilise dans le cadre de coachings individuels, de coachings collectifs, de formations :
-          pour faire prendre conscience dans une première séance (Entretien de découverte du type) des préférences comportementales sur les 4 processus et voir comment par rapport à l’objectif du coaching cela résonne pour le (s) coaché (s), à quel (s) premier (s) pas cela peut donner lieu ;
-          pour donner accès à la connaissance des fonctions (dominante, auxiliaire, tertiaire, inférieure) dans une seconde séance et mieux faire prendre conscience au (x) coaché (s) de ses (leurs) appuis fondamentaux et réactions en situation conflictuelle, de stress, etc. toujours en lien avec l’objectif du coaching.
Les formations proposées (toutes de 2 jours) sont comme suit :
o   Accompagnez le changement avec le MBTI
o   Renforcez votre cohésion d'équipe avec le MBTI
o   Managez plus efficacement avec le MBTI
o   Gérez mieux vos énergies (stress, conflits) avec le MBTI

Le MBTI peut vous permettre d’ouvrir des possibilités pour vous, pour vous en relation avec les autres.

lundi 7 janvier 2013

Les résolutions de la nouvelle année - comment aller au-delà de l'intention?

A tout début d'année ses voeux traditionnels. Je vois sur le net que la palme du voeu le plus court va à "Bonané", ce qui me fait doucement sourire - j'imagine du créole qui sait - alors que débute ma première semaine de travail après le soleil de Bessans en Savoie.

Je vous souhaite donc pour 2013 de mettre en oeuvre à votre rythme vos envies de changement peuplées de "J'ai envie de", en commençant par l'essentiel.

Mais est-ce si facile à faire tout seul?
Comme chaque année, anniversaire et calendaire, je fais moi aussi une liste de bonnes résolutions parfois partagée avec des amis.
Et vous, qu'envisagez-vous pour 2013? D'arrêter de fumer, de partir moins tard du travail pour faire du sport, de faire une expo par mois, de courir un semi-marathon, d'arrêter de vous plaindre de votre boss et d'enfin l'accepter tel qu'il/telle qu'elle est?

Pourquoi n'est-ce pas si facile?
Pendant ma formation au coaching, j'ai appris que pour qu'un objectif de changement soit valide, il fallait déjà qu'il soit PREMIER (Précis, Réaliste et Réalisable, Enoncé positivement, Mesurable, Identifiable dans son contexte, Ecologique pour soi et son environnement, quelque chose dont nous sommes seul Responsable).
Ainsi, arrêter de fumer peut devenir avoir plus de souffle (mesurable par courir 20 minutes sans être essouflé dans 3 mois contre 10 aujourd'hui), avoir meilleure haleine, etc.

Par ailleurs, changer quelque chose, c'est d'abord et avant tout comprendre le besoin que ce quelque chose satisfait aujourd'hui. Et continuer différemment à combler ce besoin pour asseoir le changement.
Ainsi fumer peut répondre à un besoin de sociabilisation avec des collègues, qui pourraît être tout aussi bien comblé par 2 déjeuners hebdomadaires.
En effet, c'est seulement en comprenant le fondement du comportement insatisfaisant que je vais disposer du levier indispensable à mettre en oeuvre mes bonnes résolutions.
D'un certain point de vue, il y a un intérêt, une « intention positive » (un des présupposés de la PNL) à avoir un comportement particulier. Impossible donc de le changer si on ne s'occupe pas de cette intention d'abord.

Voilà donc un premier pas vers le changement: comprendre cette intention positive.

Il est parfois utile pour cela de se faire aider. Ma formation de coach, faite sur un mode coaching et mes réunions mensuelles de pratique entre pairs ont été/sont clés pour me faire changer certaines choses dans mes vies professionnelle et personnelle.

A vous de jouer!

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At some level all behavior is (or at one time was) "positively intended". It is or was perceived as appropriate given the context in which it was established, from the point of view of the person whose behavior it is. It is easier and more productive to respond to the intention rather than the expression of a problematic behavior.

Consider the positive intention(s) behind the behavior(s) associated with the issue or situation.

What could be the positive intentions (protection, attention, establishing boundaries, etc.) behind the behaviors of the other person and/or your reactions?

Robert Dilts - http://www.nlpu.com/