mardi 15 décembre 2015

Les archétypes - en quoi ils parlent de nous?


Vous avez vu la blague de la semaine? IÉSEG Network a osé le webinar au titre improbable "Etes-vous un(e) Prométhéen(e)?" le 18 janvier prochain: https://ieseg-network.hivebrite.com/networks/42/events/300
J'ai jamais volé du feu moi, en quoi je peux apprendre quelque chose en écoutant quelqu'un me parler de Prométhée?

Quand on parle en image, en métaphore et aussi en archétypes, on parle au cerveau droit, le cerveau créatif qui fait des liens, où se loge plutôt l'imagination. Idéalement dans une communication, il s'agira de jouer sur les 2 tableaux: le cerveau pensant (le gauche) et le cerveau émotionnel (le droit). Ainsi, dans des présentations, il est de bon ton de mettre texte et images.

De nombreuses personnes dans leur communication vont jouer sur les archétypes: il s'agit d'une image, d'un symbole, d'une personne qui va représenter une idée, quelqu'un. En tant que coach, il m'arrive d'entraîner mes clients au charisme en convoquant des personnages ou des animaux sur 3 énergies principales que sont la force, la douceur et l'espièglerie. En matière de carrière, dans le pitch, vous pouvez (et c'est bienvenu) commencer pour attirer l'attention par une image, une citation de quelqu'un de plus ou moins connu...

 
Dans le cas du webinar en question, il s'agit de travailler sur le mythe de Prométhée pour voir en quoi il est l'archétype d'un certain type de communicant en entreprise. C'est un peu une sorte de MBTI illustré. Bref, on apprend et c'est fun car on nous raconte une histoire. Et en plus, cela a de l'impact en terme de mémorisation.

Un coach et auteur que j'aime beaucoup - Anne Vermès - joue à fond sur les archétypes dont elle a fait une sorte de fond de commerce. Jugez plutôt les titres de ses livres: "Négocier comme Churchill", "Entreprendre comme les frères Lumière", "Piloter un projet comme Gustave Eiffel", "Influencer comme Gandhi", etc.

Et nous avons tous en tête les archétypes sur certains traits. Pour revenir au charisme, il est commun de citer Nelson Mandela, Martin Luther King ou plus proche de nous Steve Jobs et enfin, pour zoomer sur nous Français: Xavier Niel et Michel-Edouard Leclerc.

Un formateur que je connais - Jean Grimaldi d'Esdra - soutient et il m'a convaincu que les Fables de La Fontaine sont un superbe précis de management. A l'époque, sous Louis XIV, il faillait utiliser des animaux pour contourner la censure. Ces derniers étaient bien des personnages de la cour du roi, des archétypes de certains comportements qui sont très pertinents dans le management ou d'autres domaines d'ailleurs.

Alors, vous hésitez encore à vous inscrire le 18 janvier? ... https://ieseg-network.hivebrite.com/networks/42/events/300

Je vous souhaite à toutes et à tous d'excellentes fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous en janvier.

Cyril

lundi 14 décembre 2015

Vous avez dit "soft skills"... kesako?

Compétences molles, compétences transversales... non! Le terme "soft skill" est selon moi le mieux traduit par compétences comportementales. Les recruteurs ne jureraient dorénavant que par elles. Quelles sont-elles? Comment faire pour en parler au mieux? Lisez plutôt ce qui suit:


Les descriptions de poste en parlent de manière explicite ou implicite... je me souviens ainsi d'une RH de banque d'investissement qui me demandait de changer ma sémantique de capacité à gérer le stress à environnement dynamique... bref à vous déjà en fonction du job ciblé de savoir quelles sont ces compétences comportementales qui sont les plus pertinentes à mettre en avant.
Il se lit ces derniers temps dans les articles carrière qu'elles sont de plus en plus celles qui vous permettent - pour revenir à un de mes sujets de prédilection - de faire la différence. Car en effet, à compétences techniques égales, c'est bien là l'élément discriminant. Et quand vous êtes par exemple 3 short-listés pour un poste dans le round final du processus de recrutement, c'est certainement là-dessus que la décision va se prendre.

Je conseille toujours à mes clients, quelque soit le poste, d'être prêt à répondre sur ce que les nord-américains appellent les 4Cs auxquels j'ajoute le L. Décodage en anglais avec la traduction quand nécessaire: Collaboration (esprit d'équipe), Communication, Critical Thinking (esprit critique = bien savoir analyser le pour et le contre), Créativity (Créativité), Leadership. Préparez pour chacune de ces compétences une illustration synthétique en parlant bien de vos actions et des résultats, mixez expériences pro et perso et le tour est joué!

Vous serez aussi imbattables en faisant cela aux CBI (Competency Based Interview) des Assessment Centres (centre d'évaluation) utilisés par certaines grandes entreprises, notamment dans l'audit même pour des stages (e.g. EY), les Graduate Programmes ou encore certaines sélections de cadre de direction.

Besoin d'un entraînement là-dessus? Contactez-moi!

mercredi 2 décembre 2015

Tu dois changer ta vie!


Changer de vie: les magazines titrent dessus de manière saisonnière, preuve que le sujet fait vendre et donc qu'il est d'intérêt. Où, quand, comment, en quoi, pourquoi? Pour avoir des réponses, il faut surtout se poser les bonnes questions. Lisez plutôt ci-dessous:

"Tu dois changer ta vie!": c'est le titre d'une très belle exposition au Tripostal à Lille dans le cadre de Renaissance, un programme d'événements sur Lille Métropole jusqu'au 17 janvier prochain(http://renaissance-lille.com/event/tu-dois-changer-ta-vie). J'y étais samedi dernier et c'est l'élément déclencheur de cet article. Sur le sujet du changement de vie, cette question du déclencheur est importante. Qu'est-ce qui fait que...? Un présent trop gris, un horizon très bleu ou un peu des deux? Qu'est-ce qui m'irrite dans le présent et que j'ai envie de changer? Ce peut être plus ou moins gros... peut-être la vie tout entière.

Steve Jobs disait, dans un de ses discours, que si on se lève plusieurs matins d'affilée et qu'on se dit que ce qu'on va faire aujourd'hui, si c'était le dernier jour, on ferait quelque chose de fondamentalement différent, c'est qu'il y a quelque chose à changer.


J'ai eu la semaine dernière une cliente qui souhaiter s'assurer finalement que tout se passait bien pour elle, qu'elle était sur la bonne route. Elle a opéré en 2 ans un changement de vie et ça lui va bien: changement de lieu, de job, de statut, etc. 180 degrés comme l'on dit.
J'en vois de plus en plus jeunes qui se posent sur la carrière la question du sens, de leur contribution au monde, etc. Ce n'est pas le monopole de ceux qui sont en milieu de vie (35-50) même si, comme le dit le psychiatre suisse Carl Jung, c'est particulièrement prégnant sur cette tranche d'âges.
Dans un atelier lundi soir, une jeune diplômée se posait d'ailleurs la question, après un premier job de 2 ans, de "repartir à zéro" dans quelque chose de complètement différent: elle a été accompagnée avec un outil de PNL (Programmation Neuro-Linguistique) intitulé "la balance des choix".
Ecouter les témoignages de ceux qui ont changé de vie est instructif. Et les magazines ne s'y trompent pas: leurs articles sont truffés d'exemples de virages qui sont autant de parcours inspirants, qui peuvent donner envie... ou pas.

En attendant, voici quelques questions que vous pouvez vous poser:
- Sur une échelle de zéro à dix, quel est votre degré de satisfaction au travail? Que faire dès demain pour l'augmenter de 0.5?
- Avec qui échangeriez-vous volontiers une journée de travail pour tester son job?
- De quoi rêviez-vous à 6, 10, 14 ans? A quoi rêvez-vous aujourd'hui? Avec quel expert pourriez-vous échanger pour en savoir plus? Et si vous le faisiez, ce serait comment? Cela vous inspire quoi?

Si, au-delà de ces questions, vous avez envie de vous confronter à un regard neutre, contactez-moi!