Ca y est, c'est la rentrée des
classes, peut-être la vôtre aussi. J'ai passé un peu de temps cet été au
festival d'Avignon et je veux juste partager aujourd'hui avec vous un peu d'une
pièce de théatre que j'ai vue: "le Dalaï et moi" de Sophie Forte.
Pour reconnecter à un coup de coeur de mes vacances et parce qu'elle est un
récit formidable qui questionne en tout simplicité ce que l'on garde, au retour,
de l'esprit des vacances, ou pas. Lisez ce qui suit:
Notre héroïne Claire décide de
quitter momentanément son stress citadin pour un séjour trek de 2 semaines au
Ladakh dans le nord de l'Inde. Elle a 2 objectifs avoués: le défi physique et
la découverte du bouddhisme, notamment sa dimension détachement. Les
spectateurs vivent ses chocs culturels, ses irritations, ses joies aussi
lorsqu'elle surmonte une difficulté et qu'elle s'adapte. Le tout est fait de
scènes où l'actrice est accompagnée d'un bruiteur qui reproduit l'ambiance. La
première page du Guide du Routard dit bien que l'Inde, on déteste une semaine et
puis on adore. C'est un peu ça dans le cas de Claire: elle va d'apprentissage
en apprentissage, rebutée au début puis subjuguée. En rencontrant l'autre, elle
se découvre. Elle s'adapte. Et puis elle finit par revenir de ses vacances. De retour en France, que
va-t-elle réussir à garder de la part d'elle-même qu'elle a découvert là-bas et
dont elle est fière? Elle se fait bien des promesses avec
sa petite voix intérieure.
Voilà. On part en vacances, on
change de rythme, on change des choses tout court. Et puis on revient. Il tient
à chacun d'entre nous de se donner le temps de prendre conscience de ce qui a
été plaisant et que l'on veut garder, de voir où et comment cela est possible
lorsque la vie professionnelle reprend sa place. Et si déjà vous mettiez votre
plus belle photo de vacances en fond d'écran sur votre PC pro et/ou perso? Et
si elle était un indice d'une part de ce que vous voulez garder: de la
légèreté, de la convivialité, du soleil, de la mer, les sommets enneigés du
Valais...
Belle rentrée à vous,
Cyril
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire