lundi 23 novembre 2015

Que diriez-vous de travailler votre équilibre de vie?


En tant que coachs certifiés, même si nous sommes beaucoup à avoir des "spécialités", nous sommes en réalité experts du process de coaching, d'une démarche et au fond pas d'une problématique. Ainsi, il m'arrive fréquemment dans mes coachings de carrière ou de management (mes deux "spécialités") d'accompagner mon client sur d'autres sujets, notamment la question de ce qui est communément appelé l'équilibre vie perso / vie pro, ou encore le "w-life balance" dans la littérature anglo-saxonne pour "work / life balance". Voilà comment je fais:

J'invite déjà mon client à voir cela non pas sous l'angle d'un équilibre, notion qui implique de peser entre deux choses qui a priori ne sont pas amenées à vraiment se parler mais sous l'angle d'intégration ("Et si tu parles d'intégration, ça donne quoi?"). Cette question de sémantique a, nous le savons en tant que coach, toute son importance, sur ce sujet comme sur tant d'autres. Car notre métier n'est pas de conseiller mais d'inviter le client à changer de cadre de réflexion. Questionner les mots, renvoyer à un client ses mots, c'est un outil de coach.

J'arrive au cœur de mon sujet. J'étais la semaine dernière à Nice auprès d'étudiants de fin de master épuisés entre leurs enjeux académiques et leurs candidatures multiples pour obtenir le graal: un job plutôt un Graduate Programme à Paris, Londres ou autre dans une banque d'investissement ou encore une grande entreprise d'envergure internationale. Bref, une situation similaire à des cadres débordés dont le "w-life" explose, sauf que là il s'agit du "s-life" (study / life balance) qui explose.

Je propose dans ce cas-là l'outil phare des coachs de vie, auquel j'ai été formé: la roue de la vie. Je dispose notamment dans la salle où je suis d'un tableau blanc. Je dessine alors une roue avec 8 axes vierges - celle que je vous mets ici a les axes prédéterminés pour que cela vous parle qui sait plus facilement mais je conseille à chacun de définir ses propres axes -.



Puis, je demande à l'étudiant de me donner les 5 à 8 dimensions qui prises ensemble fondent sa vie avec comme seule contrainte que l'une soit les études (pour un cadre, la contrainte que j'impose est que l'un des axes a minima soit le travail). Puis, dans un second temps, je l'interroge sur son degré de satisfaction actuel sur chacun des 5 à 8 axes (entre 0 et 10). Cela donne une première figure géométrique. Dans un troisième temps, je lui demande quel est, sur ces mêmes axes, le degré de satisfaction optimal qu'il/elle souhaite. Cela donne une deuxième forme géométrique. Je le/la questionne alors pour voir quels sont les 1 ou 2 axes où augmenter le degré de satisfaction le/la mettrait en énergie et nous travaillons les premiers pas avec par exemple cette question: que pourrais-tu faire pour passer de 2 à 2.5 sur l'axe "loisirs"?...

Pourquoi ça marche?: parce que l'outil permet de prendre conscience des axes, des écarts et de voir quelles sont les priorités à travailler. Partant de là, il est assez facile pour le client d'envisager les premières actions à entreprendre!
Envie de tester? Allez-y seuls ou pourquoi pas dans le cadre d'un coaching avec moi.

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