mercredi 29 mai 2013

Voulez-vous faire partie des Nouveaux Riches (ou NR) ?


« J’ai envie de plus de temps pour moi » : la phrase qui revient dans de nombreux coachings. Au-delà de pistes en gestion du temps qui nous conduisent à opérer des changements de niveau 1, il y a aussi la possibilité d’accéder à d’autres changements plus structurels de vie qui sont appelés des changements de niveau 2, disons-le franchement changer de style de vie.

C’est de ce type de changement dont parle Timothy Ferriss dans son livre « La Semaine de 4 heures » (The 4-hour workweek -  “Escape 9-5, Live anywhere and Join the New Rich”).  J’ai lu ce livre il y a 5 ans ou plutôt je l’ai écouté avec des CD-Roms. Il me sert aujourd’hui dans mes coachings pour une variété de questions ou des suggestions de pistes à mes clients. Je souhaitais depuis longtemps partager avec vous cette lecture. C’est aujourd’hui chose faite.



L’idée que suggère Tim est de faire un DEAL avec soi-même, à savoir :
  1. Définir (« DEFINE ») un objectif fondé sur la croyance que la vraie richesse c’est le temps. La devise des Nouveaux Riches dont parle Tim, c’est le temps et la mobilité. Il s’agit d’oublier la croyance que la vie est faite pour travailler en épargnant pour sa retraite tout en espérant pouvoir enfin couler des jours heureux une fois la date atteinte… ce qui nous est bientôt promis au bout de 43 ans de cotisation. Et qu’en sera-t-il pour la Génération Y ? 45-47 ans de cotisation ? Comme le dit Tim, ce n’est pas d’avoir 1Mio d’euros à la banque le rêve, c’est la liberté que je peux acheter avec ce million d’euros. Le livre de Tim fourmille d’idées qui sortent du cadre et surtout qui défient bien des croyances, des peurs que nous avons et qu'il s'agit au préalable d'identifier pour les vaincre.
  2. La 2e étape est d’éliminer (« ELIMINATE »), de voir où j’ai envie de mettre mon énergie, ce qui peut être évité. Tim nous donne là encore des éléments contre-intuitifs saisissants qui cassent les codes, sortent du cadre (e.g. le commercial qui va passer ses appels avant 9heures et après 18heures pour éviter la secrétaire et avoir le double de conclusions d’affaires en 1/8 du temps habituel).
  3. La 3e phase consiste à automatiser (« AUTOMATE »), à décider de règles de non décision, de gestion des mails pour par exemple augmenter l’efficacité de 80%.
  4. La dernière étape (et la séquence est vraiment à respecter, faire du DELA au lieu d’un DEAL ne marche pas) est de se libérer (« LIBERATE »). C’est l’atteinte du résultat mais aussi pour partie un moyen : le concept de profiter de la vie tout au long de la vie (le concept de « mini-retirement », petites périodes chaque année ou quelques années comme un voyage, un congé sabbatique), liberté et mobilité (Tim fait d’ailleurs un clin d’œil à un autre bestseller qu’une amie m’avait offert à mon retour de congé sabbatique en 2008 : « Vagabonding » de Rolf Potts – pour faire bref, les 2 idées phares de ce dernier qui brisent là encore bien des croyances collectives et/ou individuelles: voyager peut coûter moins cher que de rester chez soi ; il est possible de voyager et de travailler toute une vie) .

Le modèle que développe Tim, c’est sa vie : comment il est passé du statut d’employé qui travaillait 12heures par jour pour 40 000 dollars par an en 2001 à un entrepreneur qui gagnait la même somme en un mois et avait de la liberté. Il parcourt à présent le monde avec son livre, ses idées et de nombreux produits dérivés (the 4-hour body, the 4-hour chef, etc.). Ce livre ouvre des possibilités, quelque que soit son statut, sa situation familiale.
Lisez-le et/ou contactez-moi: tout part de la clarification de l’objectif et un coach ne peut que faciliter cela.

Cyril (06.60.57.44.82)

dimanche 12 mai 2013

Et si c’était possible ? Et si je mettais mon imagination à mon service ?

Mon métier de coach m’a amené un jour à me poser des questions sur Mr Coué. Très célèbre Monsieur Coué mais j’en avais tellement entendu parler gamin sans prendre la chose au sérieux que j’ai découvert à ma grande surprise que la chose était très sérieuse. 

La méthode est aussi familière du grand public qu’elle est méconnue sur ses impacts réels. Elle est simple et sans limites puisque l’autosuggestion est sans limites.
Émile Coué formalise sa méthode en une phrase et engage ses patients à répéter vingt fois de suite et trois fois par jours : «Tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux.»
Notre subconscient est à l'origine de nos états physiques et mentaux ; c'est par notre imagination que nous pouvons communiquer avec notre subconscient. Nos images et nos représentations négatives ont des effets sournois et dévastateurs. Nous avons cette liberté et cette capacité d'imaginer le possible et le positif.

Cette approche a 5 postulats de base :

  1. Une pensée, bonne ou mauvaise, que nous avons en tête est pour nous la réalité, et a tendance à se réaliser.
  2. La première faculté de l'homme est l'imagination.
  3. Quand il y a lutte entre l'imagination et la volonté, c'est toujours l'imagination qui l'emporte sans aucune exception.
  4.  Lorsque la volonté et l'imagination sont en accord, elles font plus que s'ajouter, elles se multiplient. (C'est une image pour illustrer la force de cette alliance).
  5. L'imagination peut être conduite.
C’est une approche efficace pour renforcer la confiance en soi. Elle est à l’origine de la pensée positive et de l’approche des thérapies « orientées solutions ».

En tant que yogi et professeur de yoga, j’applique la méthode Coué par l’autosuggestion lors de la relaxation finale : « Mon bras droit se relâche, mon bras droit se relâche, mon bras droit est… relâché », et ainsi de suite avec chaque membre du corps jusqu’au final « Chaque cellule de mon corps se relâche, chaque cellule de mon corps se relâche, chaque cellule de mon corps est relâchée »).

Mais attention, l’adage «quand on veut on peut » ce n’est pas la méthode Coué. La volonté n’est pas l’imagination.
Ainsi, en reprenant la situation d’un fumeur qui souhaite arrêter de fumer. Le seul fait de se dire « il faut que j’arrête de fumer » n’est pas suffisant.
Voici 3 questions clés qu’en tant que coach, je pose parfois à un client qui me dit « il faut que » :
  1. Est-ce que tu en as envie ?
  2. Est-ce que tu vas y trouver un intérêt ?
  3. Est-ce que tu imagines que cela est possible ?
Prenons l’exemple que des formateurs en coaching prenaient souvent : arrêter de fumer (N.B.: au tiers de ma deuxième formation au coaching, j’ai arrêté de fumer). Le site http://www.tabac-info-service.fr/ parle dans le chapitre « Je fais le point sur ma motivation » des éléments moteurs qui font que la personne va imaginer l’intérêt qu’elle peut trouver en arrêtant de fumer. Il pourra par exemple d’agir : d’avoir plus de souffle, de renouer avec le goût, de savourer le bon vin, de faire la transjurassienne l’hiver prochain (pour info 76 kms en ski de fond les 8 et 9 février 2014), etc.
Voilà comment « il faut que j’arrête de fumer » devient « j’ai envie d’arrêter de fumer pour avoir plus de souffle et faire la transjurassienne l’hiver prochain ».

A l’instant, alors que j’écris, un « il faut que je fasse les carreaux » devient « j’ai envie de nettoyer les vitres pour avoir un horizon net ».

Dans la même veine, en tant que coach carrière, je travaille avec mes clients leur vision sur un mode « et si tout était possible, que changeriez-vous, que feriez-vous de différent ? », etc.

Voilà. Si vous avez une problématique où vous vous heurtez à une apparente impossibilité de réalisation, je vous propose de faire le point ensemble. Contactez-moi.

« Que les mots "difficile, impossible, je ne peux pas, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher de…" disparaissent de votre vocabulaire : ils ne sont pas français.
Ce qui est français, c'est : c'est facile et je peux. »

Emile Coué