mardi 26 mars 2024

Echange entre pairs et formation continue - et vous?

 Bonjour,

Je prends enfin le temps de faire le bilan du congrès de coaches où je suis allé les 15 et 16 mars derniers près de Lille pour partager mes apprentissages.

Et vous prenez-vous ce temps d'échanges entre pairs, ce temps de vous former en continu ? Prenez-vous soin de vous ?

Donc de quoi parle-t-on ? De 2 journées du 1er congrè-s francophone ICF Synergie avec 1500 coachs venant du monde entier, 1000 dans la cité des échanges de Marcq-en-Baroeul et 500 à distance !

Un J1 historique :

·        Une introduction mémorable avec Line Gini, présidente d’ICF France et Yotis Kavopoulos, coordinateur Synergie et très vite aussi avec Syn, un robot 😊

·        L'ouverture légendaire avec Vincent Lenhardt, François Délivré et Alain Cardon, présentés comme les dinosaures du coaching.

Ces 3 là font partie des pionniers qui ont amené le coaching en France à la fin des années 70. Ils sont pour la plupart toujours en activité et dans une logique de transmission.

·        Nos Pharmacies Intérieures… plus que jamais ! avec Véranne Dury-Charbonnier

Véranne nous décrit en synthèse le cataclysme auquel nous avons à faire face avec ces multiples effondrements, ces crises dans tous les coins. Elle nous propose avec brio de réguler nos émotions pour y faire face et vivre.

Un J2 extraordinaire :

·        Une intro mémorable au féminin avec Marilyn Atkinson, Hélène Aubry Denton, Martine Volle et Nathalie Ducrot

« Nous changeons le monde une conversation à la fois » - Marilyn Atkinson

·        La 3ème voie du vivant par Olivier Hamant et Jean-Luc Pening

L’intervention la plus innovante pour moi sur le fond avec cette invitation à remplacer la performance par la robustesse et comment un coach Jean-Luc applique de concept de robustesse dans sa pratique de coach : super inspirant !

Je vous invite à voir la conférence TED d’Olivier : https://www.youtube.com/watch?v=Ql2_sO30ITY

·        La colonne vertébrale de l'identité par Vincent Lenhardt

Vincent nous invite à nous réconcilier en alignant nos différentes identités …

·        Une séquence ludique avec l'antenne ICF Nord qui proposait un prototype super d'un jeu de coaching – le jeu des métamorphoses - présenté par Bastien Carpier, co-président d’ICF Hauts de France

Au-delà de mon programme (il y avait plein d’autres conférences, ateliers et autres masterclasses dans le programme), des retrouvailles attendues et inattendues, des échanges et des rencontres en aparté, de l’inspiration, des coachings côté coach et côté client dans les ateliers, etc. : 2 jours d’amour dont je reviens boosté !



jeudi 14 mars 2024

Questionner sa vanité pour plus de clarté sur l'essentiel

 Bonjour,

Je suis à Lille aujourd'hui avant les 2 jours du congrès Synergie 2024 organisé par l'ICF (International Coaching Federation). Comme toujours, je suis allé télétravailler dans l'atrium du Palais des Beaux Arts et j'ai achevé ma séance de travail par l'admiration du beau, à savoir de quelques tableaux.

Justement une conférencière était dans une salle avec des jeunes du secondaire et elle leur parlait des vanités. Il s'agit de ce genre de peinture qui a émergé principalement aux XVIe et XVIIe siècles en Europe et qui est une représentation symbolique de la nature éphémère de la vie, de la futilité des plaisirs terrestres et de la certitude de la mort. On trouve souvent dans les vanités des objets symboliques comme des cranes, des bougies, etc.

Justement dans la salle, la conférencière s'est arrêtée sur 2 toiles: un Saint Jérôme et une Sainte Marie-Madeleine que je partage ci-dessous:



Il s'agit dans les 2 cas de figures où chacun.e renonce et se dépouille:

- Jérôme est en prière dans une attitude de pénitence. Baptisé chrétien vers l'âge de 25 ans, il renonce aux plaisirs terrestres et aux liens familiaux et choisit une vie d'ascète au service de l'étude et de la prière. 

- Marie-Madeleine, ancienne prostituée est figurée repentante. Elle dépose ses bijoux et renonce aux richesses terrestres symbole de la vanité humaine figurée par le crâne

Cela est venu me chercher sur ce que nous lâchons quand nous nous réorientons, quand nous nous reconvertissons, au fond quand nous dépouillant d'un titre (dans mon cas une litanie de "Head of" dans la banque d'investissement), quand on acte une diminution de revenus (ou pas), nous revenons peut-être à celui que nous sommes vraiment. Je le vois aussi depuis bientôt 12 ans que j'accompagne par le coaching des clients qui parfois eux aussi se dépouillent de diverses façons.

Dans une autre veine plus managériale celle-là, il en faut aussi du dépouillement à ces managers qui vont vers la "libération" de leur entreprise comme le partage si joliment Alexandre Gérard dans son récit "le patron qui ne voulait pas être chef".

Et je me dis qu'en questionnant la vanité (désir d'approbation qui se manifeste au dehors, désir de produire de l'effet selon le Littré) et en se posant la question du sens de tout cela, on peut peut-être revenir à l'essentiel... ou pas. En tout cas, poser une pensée critique là-dessus ne peut qu'être éclairant.

Chaque chemin est unique et il ne faut voir dans cet article aucun propos moralisateur, juste un partage de quelques expériences, inspirations, en toute humilité.