jeudi 14 mars 2024

Questionner sa vanité pour plus de clarté sur l'essentiel

 Bonjour,

Je suis à Lille aujourd'hui avant les 2 jours du congrès Synergie 2024 organisé par l'ICF (International Coaching Federation). Comme toujours, je suis allé télétravailler dans l'atrium du Palais des Beaux Arts et j'ai achevé ma séance de travail par l'admiration du beau, à savoir de quelques tableaux.

Justement une conférencière était dans une salle avec des jeunes du secondaire et elle leur parlait des vanités. Il s'agit de ce genre de peinture qui a émergé principalement aux XVIe et XVIIe siècles en Europe et qui est une représentation symbolique de la nature éphémère de la vie, de la futilité des plaisirs terrestres et de la certitude de la mort. On trouve souvent dans les vanités des objets symboliques comme des cranes, des bougies, etc.

Justement dans la salle, la conférencière s'est arrêtée sur 2 toiles: un Saint Jérôme et une Sainte Marie-Madeleine que je partage ci-dessous:



Il s'agit dans les 2 cas de figures où chacun.e renonce et se dépouille:

- Jérôme est en prière dans une attitude de pénitence. Baptisé chrétien vers l'âge de 25 ans, il renonce aux plaisirs terrestres et aux liens familiaux et choisit une vie d'ascète au service de l'étude et de la prière. 

- Marie-Madeleine, ancienne prostituée est figurée repentante. Elle dépose ses bijoux et renonce aux richesses terrestres symbole de la vanité humaine figurée par le crâne

Cela est venu me chercher sur ce que nous lâchons quand nous nous réorientons, quand nous nous reconvertissons, au fond quand nous dépouillant d'un titre (dans mon cas une litanie de "Head of" dans la banque d'investissement), quand on acte une diminution de revenus (ou pas), nous revenons peut-être à celui que nous sommes vraiment. Je le vois aussi depuis bientôt 12 ans que j'accompagne par le coaching des clients qui parfois eux aussi se dépouillent de diverses façons.

Dans une autre veine plus managériale celle-là, il en faut aussi du dépouillement à ces managers qui vont vers la "libération" de leur entreprise comme le partage si joliment Alexandre Gérard dans son récit "le patron qui ne voulait pas être chef".

Et je me dis qu'en questionnant la vanité (désir d'approbation qui se manifeste au dehors, désir de produire de l'effet selon le Littré) et en se posant la question du sens de tout cela, on peut peut-être revenir à l'essentiel... ou pas. En tout cas, poser une pensée critique là-dessus ne peut qu'être éclairant.

Chaque chemin est unique et il ne faut voir dans cet article aucun propos moralisateur, juste un partage de quelques expériences, inspirations, en toute humilité.



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