samedi 11 janvier 2020

Offrons-nous une retraite maintenant! (comme le dit Tim Ferriss)

En 2007 paraissait le livre de Timothy Ferriss la semaine de 4 heures. Je le commandais sur Internet par erreur en format CD. Donc, j'ai écouté le livre et en 2013 alors que j'avais envie d'utiliser le matériel du bouquin, je l'ai acheté en français dans sa deuxième édition enrichie de 100 pages de témoignages, autant de "thank you letters" ou lettres de remerciements de lecteurs/lectrices qui témoignaient de leur application d'un des concepts du livre.

Une idée phare du best-seller est celle de mini-retraite ou "mini-retirement". Le sujet des retraites m'est tout particulièrement connu depuis que je me suis intéressé au sujet plus en détail en amont d'une conférence "Préparer sa retraite active", donnée en décembre 2018.


Rappelez-vous du film The Lunchbox paru en 2013, de cette scène où un jeune comptable arrive pour prendre la place d'un collègue qui prend sa retraite. Ce premier lui dit: "Il paraît que vous avez passé 35 ans dans cette agence. Vos collègues vont vous regrettez, monsieur. Qu'est-ce que ça vous fait? Qu'est-ce que l'on ressent quand on va entrer dans ses plus belles années?"
Cette phrase, elle m'a fait froid dans le dos et à la réécrire là, la sensation reste la même. Il faudrait donc attendre ce moment-là, 62, 64 ou 67 ans pour en profiter, de la vie? What!!!!!

La mini-retraite est ce break professionnel que l'on s'offre. Il peut prendre des formes diverses. J'ai testé pour vous: le congé sabbatique en 2007 (8 mois à parcourir le monde entre projets éducatifs et ouverture culturelle), les multiples congés longs depuis que je suis indépendant (6 semaines en Argentine en 2012, 6 semaines de formation comme prof de yoga en février-mars 2013, 6 semaines de formation en yogathérapie en 2017, 40 jours pour le Chemin de Saint Jacques au printemps 2018).

Pourquoi? Parce que la vie peut être courte, que comme vous j'ai vu tant de personnes mourir bien trop jeunes d'un cancer, que le risque d'arriver épuisé au terme de la soi-disant vie professionnelle est de plus en plus grand à voir les burn-out de-ci, de-là...

Tout simplement car il serait risqué d'avoir, comme l'a mis en évidence cette infirmière australienne Bronnie Ware, ces regrets typiques des mourants:
1 - J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi.
2 - J'aurais dû travailler moins.
3 - J'aurais aimé avoir le courage d'exprimer mes sentiments.
4 - J'aurais aimé garder le contact avec mes amis.
5 - J'aurais aimé m'accorder un peu plus de bonheur.


Il y a une vie avant la mort, profitons-en! Bonne année 2020!

Mes accompagnements vous aident à vivre la vie que vous voulez vraiment!

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