jeudi 11 février 2016

Avoir une vision: pourquoi ce serait utile?

Sénèque le dit bien: "il n'est de vent favorable à qui ne sait où il va". C'est pour moi en tant que consultant carrière le premier sujet sur lequel j'interroge mes clients. J'en ai fait le premier pilier de ma vision carrière. Lisez pourquoi et surtout comment vous y prendre pour développer une vision, en bref, pour savoir où vous allez!


Cela vaut pour une personne, pour une entreprise, pour un pays. Je lisais dimanche dans le Journal Du Dimanche cette phrase de Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand qui fut aussi consulté, voire missionné à diverses reprises par Nicolas Sarkozy et François Hollande. Selon lui la France n'a plus de vision depuis 1986 et ce serait un des problèmes majeurs. Il faudrait quelqu'un pour dire "voilà ce que sera la France de 2025, voilà ce que chacun y gagnera...". Nul doute que le sage conseiller va le faire dans son prochain livre.

Dans cet esprit, Jean-Philippe Ammeux, Directeur de l'IÉSEG School of Management, dont je modérais justement le webinar de ce lundi sur "IÉSEG - Vision 2025" a su lancer un projet collaboratif pour élaborer la vision de l'école.

Mais revenons à la carrière. Sur ce sujet, je conseille 2 méthodes:

- la méthode "analytique" qui consiste à revenir sur des éléments de connaissance de soi (talents, motivations, rêves, etc.) pour décliner une ou des visions d'avenir. Cette méthode est celle que l'on retrouve dans les bilans de compétences et les bilans de carrière;

- la méthode "intuitive" qui consiste à se laisser inspirer plus ou moins librement par les sites d'annonces en voyant ce qui vous fait vibrer et en convergeant ainsi vers une ou des visions.

Ces 2 méthodes peuvent bien sûr être combinées. J'invite chacun de mes clients au final à décliner au moins une vision (= un projet professionnel) mais plus probablement deux ou trois et de l'affirmer haut et fort au monde (stratégie "push" vers le réseau et axée sur des candidatures spontanées vs stratégie "pull" de réponse à des offres).

Sans vision sur votre carrière, le risque est grand que vous vous laissiez dicter vos choix par les sites d'annonces, par le marché, que vous ne développiez qu'une stratégie "pull" en ne répondant qu'à des offres. Vous pouvez alors après 2, 5, 10, 17 ou 24 ans en arriver à vous poser enfin les vraies questions sur les ingrédients du job de vos rêves. Il n'est jamais trop tard pour le faire. Alors, avez-vous une vision d'avenir pour vous ou pas?

Cyril (cr.invicem@gmail.com)

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